« Mes images naissent d’un processus dans lequel la plus petite cellule —dont parle Henri Bergson—  nourrit le tout. Je développe des procédés graphiques qui détachent et transportent les signes dans d’autres analogies, quand le dispositif de l’accident déplace les notions de règles, de perception, de temps et d’espace. Avec la gravure, je retourne à la source du geste, de la trace, de l’empreinte jouant de notre trouble entre réel & imaginaire, signifiant & signifié. Qu’elles soient monotype, typographie ou photographies, les strates picturales composent peu à peu des images dans lesquelles la matière, le plein et le vide forment ce que j’appelle «l’équilibre de la rupture».

 

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